Fin 2016, l’artiste ivoirien et précurseur du Coupé décalé Molare, dévoilait son single « Voilà la partie ». Le titre déclenche tous type d’émotion, mais ne laisse pas insensible. Dansant, avec un message tendancieux à la fois fun, « Voilà la partie » est autant critiqué que salué.  Molare assume son côté taquin et ne réagit pas à la polémique. Il n’est pas le premier à réaliser un titre de ce type à l’image de « Tchoukou tchoukou » de Kedjevara, ou « debout cueilli » de Shegal pour ne citer que les contemporains en Afrique.

Dans une dynamique artistique depuis 2016, il travaille déjà sur un nouveau son annoncé pour le mois de Mars. Après « On t’a siri », « Au lit », et « Voilà la partie », il sort « Tu me manques ».

Le titre a été joué en exclusivité sur TRACE FM avant d’être le BUZZ de la semaine.  « Tu me manques » a des airs de « On t’a siri ». Déception, rupture, trahison en sont les dénominateurs communs. Se dévoile avec cette dernière sortie, un Molare romantique et sensible, capable d’ouvrir son coeur et de parler de l’amour qui fait mal. Rien à voir au personnage qui se lâche dans « Au lit » ou « Voilà la partie ». C’est à croire que le boss du Coupé décalé – comme il se fait appeler – a une double facette qu’il exprime dans sa musique.

« Tu me manques » est l’histoire d’un homme fou amoureux d’une femme qui lui est infidèle. Malgré cet absence de réciprocité, malgré la rupture, il ne peut s’empêcher de penser à elle. Pour illustrer cette histoire, Molare propose un clip emprunt d’un lyrisme qu’on ne lui connaissait pas. Deux danseurs exécutent des pas délicats qui ont le même langage que la chanson. Le texte est simple et claire : « Malgré ça tu me manques ».

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