Kiff no beat est un groupe de rappeur ivoirien. Après une tournée internationale, les 5 loups seront en concert ce dimanche 27 Août 2017 au palais de la culture. C’est l’occasion d’en savoir plus sur eux. Nous vous les présentons en vous donnant quelques détails insolites que ignorez.
Didi B, le leader amoureux
Bassa Zéréhoué (Didi B), leader de KIFF NO BEAT est le fils de Bassa Bomou (Transfuge du village KI-YI, pianiste, comédien et arrangeur) et de Feue Péhoula Zéréhoué, danseuse, chorégraphe et créatrice du groupe Kagnondé qui a raflé plusieurs trophées à travers le monde. Didi B. est né au village Ki-yi et y a passé son enfance jusqu’à l’âge de 10 ans. Le jeune rappeur est notamment connu pour sa vibre artistique et son fort caractère.
Néanmoins, Didi B est un cœur fragile qui n’est plus à prendre. Il a indiqué lors de son passage à l’émission 100% Hip Hop qu’il est en couple, sans toutefois mentionner le nom de sa fiancé (avec qui il vit actuellement.) « j’essaie de construire une famille » a t-il dit à la télévision nationale RTI2.
Black K, la musique dans le sang
GNAGBO GNAHORE Okou Camille (Black.k), fils de Boni GNAHORE (artiste chanteur et percussionniste de renom issu du village panafricain Ki-yi M’bock de Wèrè Liking) est né le 21 décembre 1993 à Agou (Côte d’Ivoire). il a passé son enfance au village ki-yi. C’est tout naturellement, imprégné de cette manne artistique qu’il répond à l’appel de l’art en composant et chantant des airs de rap. Dès l’école primaire, il se distingue par ses nombreuses participations à l’exécution de sketchs et pièces de théâtre scolaires. En 1998, il participe à la célèbre émission culturelle et artistique de vacances des enfants dénommée « Wozo vacances ».
Dès lors, il succombe au « virus » de l’art et se succèdent ainsi des compositions de textes et interprétations avec Brice N’wolé son cousin (Elown). Ensemble, ils enregistrent « master two », une mixtape qui passera de portable en portable par Bluetooth, internet et autres.
Elow’n, le jeune père
N’WOLE BRICE (Elow’n), né le 10 octobre 1990 à Issia dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire d’un père instituteur, passera toute son enfance à voyager à travers le pays à la faveur des différentes affectations de son père. Cela lui permettra de rencontrer des gens de cultures diverses et d’apprendre plusieurs langues locales ivoiriennes. Pendant les vacances scolaires à Abidjan, il se rend au village panafricain KIYI, chez son oncle Boni GNAHORE. C’est d’ailleurs au contact de ce milieu hautement artistique qu’il s’empreigne de l’art en général, et de la musique en particulier. Avec son cousin GNAHORE Camille (Black K.), il compose ses premières rimes, fréquente les studios d’enregistrement et les concours de freestyle. Elow’n se distingue par son flow (sa capacité à prononcer de façon saccadée et rapide plusieurs mots dans ses chansons. En dehors de la musique, Elow’n a d’autres cordes à son arc : il est tatoueur et designer
Elow’n est déjà père. Une responsabilité parentale qu’il assume déjà. Et qui pourra bien le permettre à donner le meilleurs de lui; pour le bonheur de ses enfants.
El Jay, le préféré des filles
Né le 16 juillet 1989 à Abengourou (Côte d’Ivoire), Konan Franck Guy Mares (El Jay), a commencé à s’intéresser à la musique quand ses parents se sont installés à Yamoussoukro.
En 2004, il intègre le groupe de danse HIP HOP, où il pratique le break dance, pop’ in, krump etc. Quand son père est affecté en 2008, toute sa famille s’installe à Bingerville, où il se fait de nouveaux amis dans le milieu Hip Hop. C’est là qu’il rencontre Joochar (Jonathan Charley KOUAKOU)
El Jay est très apprécié par la jante féminine à cause de sa beauté physique et artistique. En effet, son single « Change for her » de la mixtape Jackson Five a été un véritable succès. Surtout auprès des filles.
Joochar, l’enfant de chœur
Kouakou Jonathan Charley (Joochar), est né le 15 novembre 1990 à Abidjan d’un père journaliste et d’une mère institutrice. Très tôt, Joochar se découvre une âme d’artiste. Le fait de voir son père fréquenter l’INSAAC, manager des artistes et prendre des cours de danse au village Ki-yi finissent de le convaincre d’avoir trouvé sa voie.
A 15 ans, il couche sur papier ses premiers poèmes qui ont pour thème l’amour. Il les lit à haute voix et leur donne vie à travers sous forme de mélodies. Sa rencontre avec les œuvres de l’artiste jamaïcain Sean Paul marquera un tournant. Ses poèmes prennent peu à peu des allures de textes rappés. Dès lors, il participe à des concours
de rap, de freestyle et les lieux de sound system deviennent ses terrains de prédilection.
En 2009, Joochar rencontre El Jay et forme avec lui le groupe JEKBOYZ avant d’intégrer le groupe tous deux le groupe KIFF NO BEAT.
Dans son enfance, à la paroisse Saint Michel Joochar a été scout et servant de messe. C’est d’ailleurs là-bas qu’il intègre la troupe de théâtre et la chorale. Il est considéré comme étant le plus timide du groupe Kiff No Beat.