L’artiste musicien franco-rwandais ISACCO de son vrai nom Isaac Murwanashyaka, en plus de montrer ses compétences dans le domaine du Show-Biz, laisse entrevoir en lui un hommeau grand coeur. Depuis 2014, l’auteur du ZUNGUZA, ce son qui a fait le tour des chaines de télés et de radios, l’artiste ISACCO s’est mis à intéresser aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Et chaque année, il dégage un peu de son temps dans le but de pouvoir les accompagner au pèlerinage à Lourdes et les assister tout au long du séjour.
Entre causeries et promenades, ISACCO est vite adopté et apprécié dans le milieu par ces personnes qui ont besoin d’affection. «Après chaque pèlerinage, j’ai des retours très satisfaisants. Ces personnes apprécient bien ma présence à leur côté et cela me comble de joie. Je n’ai jamais vu un amour comme celui qui m’a été manifesté par les malades», témoigne l’artiste.
«C’est vrai que de nos jours je suis tellement chargé avec beaucoup de travail et ma carrière musicale, mais j’ai décidé que tous les ans, je dois libérer une semaine pour m’occuper d’eux. Ça arrive qu’une fois par an, donc je peux dire que tant que je serai en vie et la force avec moi pour les aider, je serai là pour eux. Au fond, je sais que c’est eux qui m’aident beaucoup, car quand je suis avec eux, je me sens au paradis et je suis heureux», s’explique-t-il.
Pour respecter ces propres principes, l’artiste a dû annuler deux de ses concerts qui devaient avoir lieu le 2 juillet 2022 à Toulouse et le 9 juillet 2022 à Paris. Des dates qui coïncident avec celle du pèlerinage à Lourdes où il doit, impérativement y être dans le but d’assister les personnes âgées et les personnes vivant avec un handicap.
En plus des causeries et promenades, ISACCO aide également ces personnes à se restaurer, à prendre leur bain et à se vêtir, entre autres.
Il lance un appel aux jeunes afin qu’ils découvrent eux aussi cette joie de servir les malades. «Unissons-nous et laissons de côté ce qui nous empêche de voir l’essentiel, pour avoir la vraie joie. Les pèlerins malades ont besoin de nous. Parmi eux, il y a nos parents, amis, et connaissances», dit-il.